Se poser, ensemble et réfléchir (un peu) à ton futur à Monaco.
Se poser, ensemble et réfléchir (un peu) à ton futur à Monaco.
D’une part, nous subissons de plein fouet les réformes de l’éducation nationale française qui apparaît davantage préoccupée par des thématiques liées à sa démographie et aux politiques sociales et environnementales qu’elle souhaite transmettre à ses générations de plus en plus multiculturelles et aux demandes adaptées de corporations minoritaires, devenues médiatiquement majoritaires.
Soit le parent pauvre du système éducatif.
D’autre part nous connaissons l’International School of Monaco, crèmerie de la très upper class des têtes blondes de nos résidents fortunés, à la langue et à la culture complètement anglicisées et déconnectées du réel du monégasque moyen qui entre sur le marché du travail.
Au milieu rien, ou presque. Des cours à domiciles et une inégalité entre nationaux puis résidents, puis limitrophes encore plus redoutable et tranchante.
Il est urgent de nous inspirer du modèle helvète, et de créer notre propre baccalauréat monégasque.
La formation à l’esprit critique des lumières, l’éloignement de l’émotion-reflexe américain et la maîtrise parfaite de la langue française, par son histoire et sa littérature, doivent être les grandes orientations de cette réforme.
Naturellement, il nous faudra passer par une rupture des accords nous liant avec l’éducation nationale française et construire un passeport de l’étudiant monégasque, par truchements conventionnels avec les pays du Conseil de l’Europe
Le futur de notre pays se détermine à la qualité des têtes bien faites de nos enfants et de nos petits-enfants.
L’esprit d’analyse, la synthèse mathématique et l’érudition littéraire sont des fondamentaux qui doivent passer avant l’apprentissage du tri sélectif et de l’éveil à la théorie du genre.
Encore une fois, nous avons la capacité souveraine, administrative, géographique et démographique d’y parvenir.
Il ne nous reste plus que la volonté d’y parvenir.